Galerie Buzz’Art

La galerie Buzz’Art est née d’un désir de côtoyer du beau malgré les vicissitudes de la vie, de créer un lieu humain, de répit, de rêveries et d’échanges.

Buzz’Art défend un art qui se fait l’écho de nos vies, un art engagé.

En ce moment

𝑳’𝒆𝒙𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 :
À travers une sélection de plus d’une vingtaine d’œuvres, elle nous invite dans sa réflexion la plus intime, à travers un parcours introspectif et chronologique,
dirigée par ce proverbe arabe couramment employé en Algérie et traduisant cette sensibilité profondément culturelle à l’égard des choses du passé,  »Li Fet Met » : ce qui est passé est mort.
Guidée par la poésie de ce proverbe arabe qui résonne tel une résilience, l’artiste décide de nous dévoiler sa relation tumultueuse au tem.ps, où le passé se manifeste comme un poids persistant, une ombre insaisissable du présent, éclairant les vicissitudes de la mémoire et de l’évolution personnelle. l’mages et textes se mêlent et s’entremêlent à travers des techniques de collages m.is en regard avec des poèm.es; poèm.es que l’artiste définit elle même comme sa propre  » retranscription textuelle de l’intime.  »
Tout cela donne naissance à un dialogue visuel poignant sur la réflexion au temps, nous rappelant que même lorsque les souvenirs s’estompent, leur impact demeure, offrant l’opportunité constante de réinventer notre histoire.

𝑳’𝒂𝒓𝒕𝒊𝒔𝒕𝒆:
Samia Sayah naît en 1993 à Livry-Gargan est une artiste plasticienne, réalisatrice, photographe, graphiste et directrice artistique franco-algérienne. Après des études de philosophie et de cinéma en classes préparatoires au Lycée Paul Valéry du XIIe arrondissement de 2012 à 2014, elle obtient une licence et un master de cinéma à Paris 1 Panthéon-Sorbonne de 2016 à 2019. En 2021, elle décroche un bachelor de graphisme à Com’Art, suivi d’un master de direction artistique à Cifacom Paris XIXe en 2023.
Samia a toujours cherché à exprimer sa subjectivité à travers différents moyens artistiques, tels que la peinture, la danse, la photographie et l’écriture. À l’âge de sept ans, elle découvre sa passion pour la photographie en acquérant un appareil argentique dans un menu enfant au McDonald’s de Sevran. Par la suite, elle se tourne vers la caméra pour capturer le mouvement, et redécouvre le collage, qu’elle pratique avec énergie et insolence. Elle se décrit elle-même comme une « khôlleuse », en référence à ses années de classes préparatoires.
A présent, Samia Sayah continue son parcours artistique avec passion et détermination, toujours en quête de sens et d’expression.

Retour en vidéo sur le vernissage de l’exposition

Expositions Précédentes

𝑳’𝒆𝒙𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 :

Je pense, et cela est bien l’une de mes plus grandes croyances, qu’aucun de nous, Être-humains, n’existe par hasard.
Comme à la manière d’un mécanisme de montre où le moindre engrenage sert au bon fonctionnement de celle-ci, chaque individu, homme ou femme, peu importe son statut, son vécu, son éducation,
chaque rencontre, concrète ou non, altruiste ou égoïste apporte quelque chose et participe selon moi, au bon fonctionnement de l’humanité. Là est le point de départ constituant mon rapport au monde : Depuis toujours, je cherche à comprendre qui apporte quoi, que ce soit dans un contexte moral ou cérébral, émotionnel ou sensitif, comme une quête à toujours apprendre de l’autre pour s’apprendre de soi-même, grandir et se forger dans l’expérience. Ainsi : à mieux sentir la vie, d’en trouver une certaine saveur et de s’y trouver dans l’existence.
Écrire dans des journaux intimes depuis l’âge de 8 ans a clairement amplifié ces réflexions.
En étant attentive au monde, aux rencontres, en déduisant des leçons des circonstances, des événements
les plus quotidiens, j’ai toujours voulu immortaliser pour me construire.
→ Qui ai-je fréquenté ? Quelle est son histoire ? Pour quelles raisons nos chemins se sont-ils croisés ?
Ma pratique se réfère donc au portrait humain : les personnes de mon quotidien, que je côtoie ou rencontre, avec qui je me lie d’amitié, d’amour, celles de mon cercle familiale. Je m’intéresse à la source de l’individu, ses modes de vie, choix, styles vestimentaires, leurs différentes expériences et fréquentations à savoir : ce qui fait qu’une personne est unique et finalement, selon moi :
ce qui fait qu’une personne est attrayante, belle, admirable, lumineuse, existentielle.
Lorsque je vous peins, c’est la pulsion de vouloir immortaliser ce que j’ai saisi, senti de ce que votre personne émane. C’est l’envie de partager l’enrichissement de ma notion au monde et combien je grandis au travers de tout ça.

𝕷’𝖆𝖗𝖙𝖎𝖘𝖙𝖊: 𝐌𝐚𝐭𝐡𝐢𝐥𝐝𝐞 𝐆𝐫𝐞𝐚𝐫𝐝

Originaire de La Réunion et diplômée d’un baccalauréat Arts Appliqués en 2016, c’est à 18 ans que je quitte l’île pour faire mes études supérieures d’art en France Métropolitaine.

Dans mes plus vieux souvenirs, je ne suis pas sûre d’avoir forcément rêvé être artiste, mais, toute mon enfance jusqu’au collège, j’y ai pourtant été amené : Le modèle de ma sœur qui dessinait tout le temps, les cours d’arts plastiques dans lesquels je me sentais épanouis, mon entourage qui s’y intéressait et ces cours de peinture à l’huile le jeudi soir, avec ma meilleure amie … Que j’aimais de base, parce qu’il y a avait cette amie…!

La première année en Métropole, c’est à Paris que je me réoriente dans les Arts Plastiques en intégrant une classe préparatoire aux grandes écoles et finis par intégrer les Beaux-Arts des Pyrénées, à Tarbes l’année d’après.
Novice dans l’école, je vais passer ma première année d’étude à tester toutes les sortes de médiums afin de me comprendre davantage et c’est la peinture, encore une fois, qui va vite primer le restant du Bachelier.
À l’époque, j’avais déjà envisagé de combiner deux écoles dans la même formation pour plus de rencontres, de voyages, de connexions, de pédagogies différentes, et donc c’est en captant la nécessité de la peinture, que mes recherches se sont dirigées vers un Master propre à ce milieu.
C’est seulement après la période du Coronavirus en 2021 que je m’inscris à l’École Supérieure d’Art de la ville de Liège, en Master Spécialisé Peinture et parviens à être diplômée en juin 2023.

Aujourd’hui, depuis septembre 2023, je bénéficie d’un atelier que je partage avec trois amis de mon ancienne classe, toujours à Liège et continue d’entretenir la machine réalisant pour de bons : l’art fait indéniablement partie de ma vie et la peinture encore plus.

Le 17 octobre 2023, notre galerie d’exposition Buzz’ART a organisé un vernissage afin de célébrer les 40 ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme, en présentant l’exposition photographique intitulée « On Marche Encore… ». Cette exposition nous a été  offerte par l’association AIDDA. La soirée a été rythmée par la présence de l’artiste Ahmed Cissé, qui a enflammé la soirée par son talent. 

Ahmed Cissé est un auteur-compositeur, chanteur, guitariste et bassiste. Il développe une fusion de warba (danse et rythme traditionnels des Mossis du Burkina Faso), de jazz, d’afro-beat, de reggae et de blues.

Retour en vidéo sur vernissage de l’exposition avec la participation de l’artiste, auteur Ahmed Cissé

Le 15 Octobre 1983, 17 personnes dont la plupart sont des jeunes de Lyon, de la cité des Minguettes, quittent Marseille et traversent la France pour réclamer le droit à l’égalité dénonçant le racisme ambiant et les exactions policières à l’égard des jeunes issus de l’immigration. De ville en ville, ils font des émules et se retrouvent à une quarantaine de marcheurs permanents.

Arrivés à paris, le 03 décembre 83, c’est la consécration. Cent mille personnes sont là pour les accueillir et François Mitterrand, Président de la République leur ouvre les portes de l’Elysée. C’est l’entrée en Citoyenneté de ces jeunes et la fin du mythe du « retour ».

L’exposition a pour objectif de célébrer la Marche historique pour l’égalité et contre le racisme qui a eu lieu en 1983, tout en sensibilisant le public aux enjeux de l’égalité et de la lutte contre le racisme. Elle revêt également une dimension importante en tant que devoir de mémoire et de transmission envers les jeunes générations.

Le vernissage de cette exposition marquera le début d’une série d’événements dans toute la France dont Créteil: théâtre, projections de films, conférences- débats,..

Le Vernissage de l’exposition aura lieu le 17 Octobre à 18h30
📅Du 17 Octobre au 24 Novembre 2023

Un retour en vidéo Sur le vernissage de l’exposition Temporalités Féminines avec la participation de l’artiste violoniste Chadha Hichri

Au cours de cette exposition, nous vous proposons un voyage dans le temps féminin, le temps qui fuit, le temps qui vient pour s’en aller, à vrai dire ça ne dure jamais le temps qu’il faut; trop de temps, peu de temps… Et le temps qui s’en fout du temps qu’il prendra et de celui qu’il perdra. Le temps qu’on n’a pas, nous rappelle que le temps qu’on a, ne nous appartient pas.

L’Artiste : Amira YAAKOUBI

Enfant, j’ai toujours voulu parcourir le monde. Je pense que c’était un brassage de curiosité et de lutte contre l’ennui. J’avais et j’ai toujours cette soif de liberté et d’aventure; cette quête a dessine ma personne, mon parcours, pour ainsi dire, ma vie!

Téméraire et vagabonde, j’ai été une marcheuse intempestive jusqu’au jour ou j’avais découvert d’autres mobilités. Ceci m’a permis de connaître tant d’autres ainsi que moi même, que je redécouvre chaque jour et qui ne cesse de m’étonner. Cette quête a fait de moi un Médecin Nomade: a travers mon expérience, j’ai vu du pays, côtoyé des couleurs et cultures excitantes mais j’ai également découvert les maux de ce monde que j’essaie d’appréhender avec romantisme.

Ces expériences ont enrichi mon imaginaire et étaient d’une importance cruciale dans ma formation d’autodidacte.

L’humain m’intrigue et m’interpelle, sa fragilité tout comme sa violence me fascinent mais surtout la question de l’existence féminine, entre érotisme, interdit, révolution et évolution.

Je me suis ainsi engagée pour l’égalité et dans des combats pour la liberté et l’accès aux droits des minorités; tant de questions urgentes qui se dessinent sur une trame temporelle si individuellement restreinte et humainement infinie. J’ai participé à des expositions en Tunisie, à Paris et à New York. Mes influences artistiques vont de l’art aborigène a Gustave Klimt. J’intègre des techniques multiples: pastels secs et gras, calligraphie, acrylique et reste tentée par de nouvelles expériences.

https://www.instagram.com/pink.nomad.art/

http://www.pinknomadart.com

Femmes Debout

L’exposition « Femmes Debout » a été organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes dans votre galerie d’art. Cette exposition a célébré les réalisations, les luttes et les contributions des femmes à travers l’histoire.

L’artiste Mustapha Boutadjine confère à l’art du portrait un surcroît de sens.
Chez lui, la représentation d’un visage, par-delà une forte et scrupuleuse ressemblance, se veut témoignage d’une figuration plus vaste, et même pourrait-on dire plus profonde, plus fouillée, plus sédimentée.
La singularité de chacun n’est nullement niée ni amoindrie, mais puissamment mise en relation avec la trame de l’aventure humaine.
Chaque destin personnel se trouve ainsi relié, voire allié à un destin collectif, le plus souvent porteur d’utopies libératrices, de luttes, de drames, de résistances.
On se souvient des séries consacrées aux femmes d’Algérie et aux Gitans qui, en ce domaine, et sans pathos, se révélaient exemplaires.
Par le seul effet de la technique qu’il a inventée, les images de Mustapha Boutadjine s’imposent comme des icônes de notre époque, des icônes qui révèlent les injustices, les oppressions et les crimes, qui incitent à la révolte et à l’action plutôt qu’à la prière.
Avec une multitude de fragments arrachés, extirpés, détournés de l’incessante, obsédante, dérisoire marée visuelle qui envahit les journaux et les écrans, il compose ses portraits-mosaïques.
Par superpositions successives, strate après strate, il suscite une vibration qui semble la marque d’une complexité quasi infinie, d’une complexité vivante.
Car il s’agit non seulement de rendre présent tel ou tel personnage célèbre, tel ou tel anonyme emblématique, mais d’adjoindre à cette présence un territoire, une histoire, des résonances.
Les visages deviennent des paysages, et c’est ainsi qu’en les livrant à un nouvel espace, Mustapha Boutadjine les affranchit des limites du temps.

L’exposition a connu un grand succès auprès du public, attirant un grand nombre de visiteuses et de visiteurs . Les visiteur.ses ont été touchés par les histoires puissantes des femmes présentées dans l’exposition et ont été inspirés par leur force et leur résilience. L’exposition a offert un espace important pour honorer les femmes qui ont ouvert la voie et ont continué à se battre pour l’égalité des sexes. « Femmes Debout » était une exposition inspirante et stimulante qui a célébré la contribution importante des femmes à l’histoire et à la société.